RDC: Jacques Matand Diyambi, journaliste congolais viré de la BBC Afrique pour avoir interviewé Charles Onana sur son livre: " Rwanda, la vérité sur l'opération Turquoise" !

  • Freddy Mulongo, Fondateur et Rédacteur en Chef de Réveil FM International

RDC: Jacques Matand Diyambi, journaliste congolais viré de la BBC Afrique pour avoir interviewé Charles Onana sur son livre: " Rwanda, la vérité sur l'opération Turquoise" !

Freddy Mulongo, Réveil FM International

 

Médias indépendants, impartiaux et libres ? Mon oeil ! L'indépendance des médias publics occidentaux est une équation à plusieurs variantes. Croire que l'on a plus d'indépendance en travaillant pour des médias voix de leurs maîtres, c'est une chimère. Qui paye commande et tout est question d'intérêts. La vraie indépendance est celle de travailler entant qu'indépendant pour défendre des causes et convictions. Notre jeune confrère Jacques Matandi vient d'être licencier pour avoir accordé une interview à Charles Onana, journaliste-politicologue, expert des pays des Grands Lacs. Qui l'aurait cru ? La BBC censure ? Et oui, les anglo-saxons soutiennent, Paul Kagamé, Hiitler Noir, dictateur Rwandais et bourreau du peuple congolais. Avec ses plus de 12 millions de morts congolais, pillages et recels des ressources de la République démocratique du Congo par le Rwanda, pays frégate de leurs crimes sur le continent africain. Paul Kagame a acheté des journalistes et intellectuels occidentaux pour défendre à sa place des faussetés et mensonges made Kigali. Avec l'argent de ses crimes au Congo, l'ogre de Kigali fait taire tous les journalistes qui donnent la parole à Charles Onana, ami et porte flambeau de Pierre Péan, accusé faussement par des extrémistes sanguinaires tutsis de négationniste.

 

Nous en savons quelque chose: Tous nos articles publiés sur Charles Onana sont dépubliés sur Mediapart ! La censure contre ce grand journaliste d'investigation, Charles Onana, est sournoise, virulente et abjecte. Pourquoi refuse-t-on l'autre son de cloche, tant enseignée dans les écoles de journalisme, à Charles Onana qui sonne allègrement sa cloche avec retentissement ? On ne cache pas le soleil avec sa main. La vérité est vérité. Elle est éternelle et intemporelle. Viré de la BBC Afrique, c'est encore Charles Onana qui vient à la rescousse de Jacques Matand: "Devant la difficulté à contredire les faits et les documents qui ont permis la réalisation de ce travail de recherche, certains ont préféré s'en prendre lâchement au journaliste Jacques Matand. C'est plutôt au livre de Charles Onana qu'il faut s'en prendre, pas à celui qui a posé des questions sur ce livre. Ce serait plus courageux, plus correcte si certains veulent réellement qu'on clarifie l'histoire de la tragédie du Rwanda et de la République Démocratique du Congo. Je dispose encore de dizaines de caisses de documents pour répondre point par point aux interrogations des uns et des autres. C'est peut-être de cela qu'on a peur" écrit-il.

La première réaction de Charles Onana sur sa page Facebook est celle-ci: "Chers amis, chers lecteurs, je n'ai pas l'habitude de lancer des appels publics mais cette fois, c'est très important et grave.
Un journaliste d'origine congolaise, Jacques Matand, qui m'avait interviewé sur les antennes de la BBC sur mon dernier livre '' Rwanda, la vérité sur l'opération Turquoise Turquoise, vient d'être licencié simplement pour avoir fait correctement son travail de journaliste, suite aux menaces violentes du régime de Kigali sur la chaîne britannique. On lui reproche de m'avoir donné la parole sur la BBC. C'est son crime ! Manifestement, cet ouvrage met le régime rwandais en état de fébrilité extrême. Après avoir exercé des pressions sur la chaîne française TF1 puis LCI et mécontents de mes analyses et travaux sur le Rwanda, les dirigeants rwandais se déchaînent désormais contre la BBC et particulièrement contre Jacques Matand dont ils ont demandé et obtenu la tête. Ce n'est pas la première fois que Kigali exerce des pressions inqualifiables sur la BBC et ses journalistes, voulant que le silence continu de régner sur ses crimes au Rwanda et en République Démocratique du Congo.
Ce licenciement est une action délibérée visant à empêcher les journalistes du monde entier de parler librement de la tragédie de 1994 au Rwanda ainsi que du pillage et de la balkanisation du Congo dont Kigali est aujourd'hui et depuis deux décennies l'épicentre. Ce licenciement n'est ni plus ni moins qu'une incitation générale à l'autocensure des journalistes. Le monde entier doit célébrer un régime criminel et un État voyou au risque d'être mis à l'index, persécuté et harcelé. C'est déjà ce que vivent les Rwandais et les Rwandaises depuis 25 ans chez eux. C'est bien ce que le journaliste Anjan Sundaram révélait dans son livre courageux intitulé '' Bad news ''.
L'une des dictatures les plus hargneuses et les plus sanglantes d'Afrique tente de mettre tout le monde au pas et n'hésite pas à signer, pour se donner un visage humain, des contrats publicitaires avec des équipes de football d'Europe alors que le peuple rwandais croupit dans une prison à ciel ouvert et dans la misère. Son objectif est de faire taire et de faire peur. Ainsi, beaucoup ont peur et se taisent. Même dans les pays occidentaux, certains tremblent encore de peur face à ce régime de terreur du Rwanda. Comment les rendre raisonnables et audacieux ?
J'en appelle donc à la mobilisation générale des journalistes de la République Démocratique du Congo, aux organisations professionnelles nationales et internationales d'Afrique, d'Europe et des Amériques de soutenir Jacques Matand pour cet acte injuste, qui contrevient au droit sénégalais comme le dénonce le syndicat des journalistes du Sénégal. D'autres initiatives suivront afin que la soumission et la servilité des esprits vis-à-vis de la dictature rwandaise s'arrêtent sur les collines de Kigali. Rwanda, la vérité sur l'opération Turquoise fera son chemin et rien ne pourrait arrêter la marche inéluctable vers la vérité, celle que l'on tente d'étouffer par tous les moyens..."

Viré de la BBC Afrique, il est temps que Jacques Matand Diyambi puisse envisager son métier de journaliste en INDÉPENDANT.

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