3 MAI, LIBERTÉ DE LA PRESSE : FRANCK NGYKE KANGUNDU, DE LA "RÉFÉRENCE PLUS", 19 ANS DÉJÀ !

  • Freddy Mulongo, Fondateur et Rédacteur en Chef de Réveil FM International

3 MAI, LIBERTÉ DE LA PRESSE : FRANCK NGYKE KANGUNDU, DE LA "RÉFÉRENCE PLUS", 19 ANS DÉJÀ !

C'est un jour de fête pour tous les journalistes et ceux qui travaillent dans des médias. La journée internationale de la liberté de la presse doit être célébrée partout dans le monde. La nôtre est tristounet voire tragique dans l'ensemble. Les arrestations arbitraires et inopportunes contre des journalistes sont monnaies courantes. 

Certains confrères sont assassinés au Kongo. Ici nous revenons au trois que nous avions connu à Kinshasa, qui n'ont jamais eu un procès équitable. La justice Kongo a condamné des menus fretins et les commanditaires courent encore et toujours. 

Nous nous limitons à des hommages aux trois journalistes.

Nous avions pris l'habitude, comme d'autres avant-nous, de l'appeler "Maréchal" ! Tellement qu'il imitait bien la voix rauque de Mobutu Sese Seko. 
le destin tragique de Franck Ngyke Kangundu fut le journaliste et chef de la rubrique politique au quotidien la " Référence Plus" paraissant à Kinshasa. 

Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2005, revenant du journal où il avait assuré le travail des marbres, accompagné de son épouse Hélène Mpaka. Dans un pays où les soudards sont impayés, depuis sa Mercedes, Franck NGYKE KANGUNDU a proposé de l'argent liquide aux militaires. L'un d'eux a répondu : "BATINDI BISO TOBOMA YO". Il a été lâchement assassiné devant sa résidence à Limete-Mombele. Les soudards n'ont rien pris, ni argent ni voiture. Cela s'est fait en présence de ses cinq enfants, Djoudjou, Francine, Grâce, Olive et Landrine. 

Franck NGYKE KANGUNDU a reçu une balle mortelle à la poitrine, tandis que sa femme Hélène MPAKA avait été tuée en recevant trois balles au niveau de l'abdomen.

Que cette journée internationale de la liberté de la presse, soit un hommage mérité pour le travail journalistique accompli pour le pays. Les commanditaires de ton assassinat, en tant que journaliste, courent toujours.

Aujourd’hui encore dans notre pays, les journalistes et les media continuent à être malmenés, à être traqués par des gens qui sont censés le protéger. 80% des cas d’attaques ou de violences que subissent les médias sont le fait des personnes qui sont détentrices d’une certaine parcelle de pouvoir.

Freddy Mulongo Mukena 
Réveil FM International

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