MA CATHERINE KOTO WALE MPOLO, ÉPOUSE MAURICE MPOLO ET FILLE DE BRIGADIER EN CHEF, ALBERT WALE ÉTAIT NGWAKA DE L'ÉQUATEUR ET NON TETELA COUSINE DE LUMUMBA !

  • Freddy Mulongo, Fondateur et Rédacteur en Chef de Réveil FM International

MA CATHERINE KOTO WALE MPOLO, ÉPOUSE MAURICE MPOLO ET FILLE DE BRIGADIER EN CHEF, ALBERT WALE ÉTAIT NGWAKA DE L'ÉQUATEUR ET NON TETELA COUSINE DE LUMUMBA !

Trois hommes d'état assassinés : LUMUMBA, MPOLO et OKITO. Ces Martyrs sont morts pour le Kongo et non pour leurs familles. Leurs arrestations, chacun à un endroit différent, n’étaient pas un fait du hasard. Leurs intransigeances ainsi que leurs refus de corruption et de compromission les ont conduits jusqu’au péril de leur vie. Ils n'ont rien  légué à leurs descendants. 

Tout le monde sait que LUMUMBA, MPOLO et OKITO ont mené le même combat acharné et sans compromis pour l’avènement de notre pays à la souveraineté nationale et internationale ; qu’ils connurent le même martyr et la même fin tragique, si bien qu’ils forment désormais une trilogie, une unicité indissociable dans l’histoire politique de notre pays. 

Contrairement au commentaire de notre compatriote Nkoyi Nyama : Maman Catherine Wale Mpolo n'était pas une Tetela ni une cousine de Lumumba. Nous avons eu le privilège de voir le livret de famille de MPOLO Maurice et Catherine Wale son épouse, datant de l'époque coloniale.

En 1950, Mpolo Maurice avait 20 ans et Mama Catherine Mpolo Wale n'avait que 16 ans. Les deux tourtereaux se sont rencontrés au camp LUFUNGULA. Mpolo Maurice était Sergent comptable de la police. D'ailleurs , on l'appelait "MBILA" donc "POLICIER". La fille du Brigadier chef Albert Wale au camp LUFUNGULA a dû attendre deux ans pour avoir son premier fils. De leur union sont nés quatre enfants, dont deux filles et deux garçons.  Nous sommes à l'époque coloniale où la discipline est stricte, en témoigne le certificat de mariage et de la famille belge. 

KOKO Joséphine surnommait "KOKO Nzinzi" était la tante de Joseph-Désiré Mobutu, épouse d'un policier au camp LUFUNGULA. À l'époque un civil ne dormait pas dans une caserne. Et des Belges avaient instauré un visa de séjour pour les BANA MAMA KONGO. Il fallait un visa de séjour à  Léopoldville. 

Des policiers n'étaient pas corrompus à cause de la discipline.

C'est au camp LUFUNGULA que Mpolo Maurice a connu Joseph Désiré Mobutu. Ce dernier venait de Coquilathville. Sa tante "KOKO Joséphine "Nzinzi" était un proche du Brigadier chef Albert Wale, tous de l'Ubangui. LUFUNGULA fut Brigadier chef, comme son adjoint , Albert Wale, Brigadier en chef aussi.

Mama Catherine Mpolo Wale fut une brave femme. Elle n'avait pas peur des gens en uniforme.  Azalaki Kobanga Batu Ya Sokoto Te !

Après avoir contribué à leurs assassinats, dans ses fourberies légendaires, le général Joseph Mobutu Sese Seko, tombeur du premier gouvernement du Kongo consacra LUMUMBA, MPOLO et OKITO comme étant des Héros nationaux en 1966. 
  
Quelques années plus tard, le chancelier Victor Lundula fut élevé à l'ordre national du Léopard, à deux épouses des martys: Ma LUMUMBA et Ma Catherine Mpolo Wale. Ma Okito étant décédée. 
 
Derrière chaque grand-homme, il y a une grande femme. Au péril de sa vie, Ma Catherine Mpolo Wale était descendue jusqu'au Haut-Commandement pour interpeller Joseph Désiré Mobutu Sese sur son implication sur le décès de Mpolo Maurice. Tenant un colonel et chef d'état major, à son collet, Mobutu Sese Seko aurait pu demander à ses soldats d'ouvrir le feu. 

Sauf que cette brave femme connaissait depuis le camp LUFUNGULA, Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko avant qu'il occupe la place de son mari Mpolo Maurice.

LUMUMBA n'est pas une marque ! Mpolo Maurice et Okito Joseph sont ses deux compagnons de la mort.

FEMME BRAVE : CATHERINE KOTO WALE MPOLO ! 25 avril 2024

Les Kinois l'appelaient "Maman ministre" ou "Maman général". Pour se racheter Mobutu Sese Seko, avait fait en sorte que les trois nationalistes assassinés: Lumumba, Mpolo Maurice et Joseph Okito, avec sa complicité aient des avenues partout dans la République. À Kinshasa, à la Gombe, on  roule sur l'avenue Mpolo Maurice sans connaître notre histoire. À l'époque, la Compagnie Maritime Zaïroise-CMZ avait trois bateaux cargo : MV Lumumba, MV Okito, MV Mpolo. 

Derrière chaque grand homme se cache souvent une grande femme, dit-on. Catherine Koto Wale Mpolo été une forte femme, qui n'avait peur de rien. La Monitrice d'école primaire avait tout d'une grande.

Née en 1934 à Léopoldville, elle n'avait que 19 ans et Mpolo Maurice Clément né à Inongo en 1930 n'avait que 23 ans, lorsque les deux tourtereaux s'étaient mariés, le 6 juin 1953 à Léopoldville, d'après l'attestation du Congo-Belge, de l'époque. 

Les deux amoureux se connaissaient depuis 1950, au camp Lufungula, où le père de Ma Catherine Koto Wale, le brigadier chef, Albert Wale, était très connu et respecté. Un guerrier Ngwaka, lui qui avait fait la première guerre mondiale de 1914-1918 et la seconde de 1939-1945, avec la force publique.

Et le jeune Mpolo Maurice Clément n'était qu'un sergent comptable, au camp Lufungula.

On comprend pourquoi Ma Catherine Koto Wale Mpolo n'avait pas d'appréhension et de peur des hommes en armes "Bato Ya Ba Sokoto" ! 

Brave, Ma Catherine Koto Wale  Mpolo s'était rendu à plusieurs reprises au camp Hardy à Thysville, aujourd'hui Mbanza-Ngungu, pour rendre clandestinement visite à son mari Mpolo, avant le dernier voyage sans retour d'Elisabethville. La fausse nouvelle s'était propagée que les trois prisonniers : Lumumba, Mpolo Maurice et Joseph Okito retournaient à Kinshasa, c'était pour faire la diversion.  

Mpolo Maurice Clément et Catherine Koto Wale Mpolo ont eu quatre enfants, dont le dernier Édouard Mpolo n'avait jamais connu son père.

Aujourd'hui, le Kongo n'a jamais mis son drapeau en berne ni déclarer un deuil national pour ses 20 millions de morts.

Exécutés à Elisabethville, le 17 janvier 1961, c'est seulement en février 1961, que les gens apprendront les trois assassinats, de trois personnalités de la politique Kongo : Lumumba, Mpolo Maurice et Joseph Okito.

Répressions de l'armée avec Mobutu Sese Seko et de la sécurité nationale de Victor Nendaka, alors que le ministre de la jeunesse et des sports avait une maison de fonction à Kalina, actuellement la Gombe, le deuil pour Mpolo Maurice Clément se tint chez son oncle paternel, sur l'avenue victoire dans la commune de Kasa-Vubu. 

Aujourd'hui, ceux qui perdent leurs êtres chers sont contraints, les occupants les imposent un silence contraignant. La méthode continue, on tue, on fait disparaitre les corps. Les bourreaux sans scrupules exigent la présence du corps pour la reconnaissance de deuil.

Ma Catherine Koto Wale Mpolo était NGWAKA de L'Équateur et non Tetela, cousine de Lumumba. 

Freddy Mulongo Mukena 
Réveil FM International

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Thème Magazine -  Hébergé par Overblog