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LES ASSOIFFÉS DU POUVOIR : Paul Nsapu dans la tourmente de CNDH !

  • Freddy Mulongo, Fondateur et Rédacteur en Chef de Réveil FM International

En 2011, nous nous étions engagés auprès du Quai d'Orsay à Paris, pour un prix à l'honneur de Paul Nsapu, activiste engagé pour les droits de l'homme au sein de la diaspora. Faisions-nous fausse route ? C'était avant notre forum sur la liberté de la presse en RDC, au presse club de Paris, dont il fut l'un des parrains de l'évènement.

 

Le premier « Forum International sur la liberté de la presse, pour les droits de l’homme et contre l’impunité » en République démocratique du Congo (RDC) a eu lieu ce jeudi 27 mars à Paris, au Press Club de France, au Pullman de Montparnasse.

Selon Freddy Mulongo, du média Réveil FM International, co-organisateur du forum, le fait de « parler sur la liberté de la presse, les droits de l’homme et contre l’impunité, c’est exorciser la peur qui habite en chaque être humain pour mieux la transcender. C’est aussi briser le silence assourdissant, mieux l’omerta qui caractérise la République démocratique du Congo en ses violations massives des droits de l’homme. » « Les autorités congolaises profitent du fait de cette omerta « loi du silence » pour zigouiller en toute impunité », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Au fait, la pancarte qui caractérise le mieux la République démocratique du Congo aujourd’hui : « C’est silence, on zigouille en toute impunité » ! »

Les débats ont commencé par une minute de silence, en hommage à tous les journalistes et militants disparus en RDC, et partout dans le monde. De nombreux intervenants ont fait le déplacement à l’image du secrétaire générale de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Paul Nsapu Mukulu, qui regrette qu’en RDC, pays qui a pourtant ratifié la quasi-totalité des instruments de promotion et de protection des droits de l’Homme, des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme sont « assassinés chaque année » et que les coupables restent « impunis ».

Les débats ont commencé par une minute de silence, en hommage à tous les journalistes et militants disparus en RDC, et partout dans le monde. De nombreux intervenants ont fait le déplacement à l’image du secrétaire générale de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Paul Nsapu Mukulu, qui regrette qu’en RDC, pays qui a pourtant ratifié la quasi-totalité des instruments de promotion et de protection des droits de l’Homme, des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme sont « assassinés chaque année » et que les coupables restent « impunis ». Selon lui, « le droit à la vie et à l’intégrité physique n’est pas appliqué » en RDC où les journalistes vivent une « situation berlusconienne à la congolaise ». (Afrik.com).

Choisi pour son expertise droits d'hommiste, rien ne va pour Paul Nsapu,  soutien de Félix Tshilombo Tshintuntu l'Affabulocrate.

Il est fortement et formellement récusé à la Commission Nationale des Droits de l'homme-CNDH.

Le Commissaire Didier Kimbumbu face à la presse l'a clairement dit: ' Paul Nsapu est débouté par le Conseil d’Etat, et il est remplacé officiellement au terme d’une cérémonie de remise-reprise avec sa successeuse, Me Gisèle Kapinga Ntumba, l’ancien Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Monsieur Paul Nsapu Mukulu s’illustre par un nouvel acte contraire aux dispositions régulières adoptées à ce jour.

Tenez ! Tandis que tout le monde s’y attendait le moins, il a été reçu en audience par le 1er Vice-Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la semaine courant, pour traiter de la question des droits des électeurs en cette fièvre électorale dans le pays. A cet effet, la CNDH dénonce cette démarche et annonce qu’une mesure judiciaire sera appliquée incessamment à l’encontre de cet acte dit de ‘’rébellion’’. 

 

Didier Kimbumbu Dido, Commissaire National à la CNDH, a exposé l’irrégularité de cette démarche en ces termes : « Nous avons vu qu’il était reçu par le 1er Vice-Président de la CENI, et Monsieur Paul Nsapu n’était accompagné d’aucun Commissaire National. La matière des droits liés aux électeurs est traitée par une Sous-commission Nationale dirigée par un Commissaire National ou un Coordonnateur, celle des droits civiques. Si Monsieur Paul Nsapu était Président de la CNDH, ce Commissaire l’accompagnerait ».

Pour lui, « notre collègue pose des actes de rébellion. A l’interne, il n’est plus Président. Au niveau de la justice, il a été débouté. Ce qu’il est en train de faire, c’est une rébellion contre les autorités du pays au travers de l’Ordonnance rendue et l’institution (CNDH) qui l’a destitué de ses anciennes fonctions »

 

Par conséquent, il a annoncé que la CNDH a saisi les autorités nationales et transmis tous ses dossiers et sa documentation envers leurs partenaires nationaux et internationaux.

Et que, dans le plus bref délai, une décision de justice visant à rétablir l’ordre sera rendue dans les jours qui viennent.

 

Pour rappel, c’est depuis ce lundi 9 octobre 2023 que la nouvelle Présidente de la CNDH, Me Gisèle Kapinga Ntumba, a pris officiellement les commandes. Un PV de carence a été signé, séance tenante, par les 6 Commissaires pour constater l’absence de Monsieur Paul Nsapu et permettre à la nouvelle présidente de s’installer. C’est ainsi qu’il lui a été autorisé de prendre la parole devant l’assistance constituée des membres de la société civile et le personnel de la CNDH.

 

La décision de destitution du Conseil d’Etat, à l’endroit de Paul Nsapu, a été publiée, le 4 octobre dernier, par une Ordonnance validée par sa déchéance, conformément à la décision des Commissaires Nationaux.

 

Freddy Mulongo Mukena

Réveil FM International 

 

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