KATANGA : UNITÉ, RÉCONCILIATION, TOLÉRANCE ET RESPECT DE TOUS, SONT DES GAGES DE LA PAIX !
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KATANGA : UNITÉ, RÉCONCILIATION, TOLÉRANCE ET RESPECT DE TOUS, SONT DES GAGES DE LA PAIX !
MWALIMU, Huit Mulongo s'inscrit dans la dynamique du Forum unité et réconciliation des leaders Katangais : forum : "Amener nos leaders katangais, toutes tendances confondues, à s’asseoir ensemble pour oser regarder dans la même direction, se dire la vérité sans se focaliser sur les atrocités du passé mais plutôt se pardonner mutuellement en relevant les obstacles à vaincre".
Déjà 7 ans ! En effet, le 28 février 2018, drapé dans son boubou des pères de l'indépendance: Joseph Kasa-Vubu et Patrice Emery Lumumba, Premier ministre, le professeur émérite Huit Mulongo Kalonda quittait la prison de Kasapa à Lubumbashi. Cette photo est renversante avec Baba Kyungu Wa Kumwaza.
"La démocratie est de ne pas emprisonner Jean-Paul Sartre, malgré le fait que je sois président de la République" clamait le Général de Gaulle. "On n’emprisonne pas Voltaire", cette formule restée célèbre, de Gaulle empêcha l’embastillement de Jean-Paul Sartre en 1960.
Jean-Paul Sartre et de Gaulle sont peut-être, pour le XXe siècle, les figures françaises les plus connues au monde. Or on connaît chez Sartre l’animosité profonde à l’égard de De Gaulle et, chez ce dernier, l’indifférence profonde vis-à-vis du philosophe engagé dont il mesurait bien, par ailleurs, le statut de Voltaire du XXe siècle.
En dictature, refuser une nomination, c'est une outrage au chef d'État. Huit Mulongo a payé de sa personne pour le refus. Huit Mulongo a fait ses études universitaires à Paris en France. Et sa carrière professionnelle à l'université de Lubumbashi.
Le prisonnier personnel d'Alias Kabila durant trois ans à la Kasapa, malgré les pressions de la société civile, a toujours refusé de porter plainte contre ses bourreaux. Les Kalev Mutond, Néhémie Mwanyla et autres apparatchiks Ventriotes Josephistes peuvent dormir tranquille.
On emprisonne jamais l'esprit. Un professeur, homme et transmetteur de savoir est toujours plus puissant que l'homme à la kalachnikov. Contrairement à ce qu'a affirmé Lambert Mende Omalanga, le Vuvuzélateur, Goebbels d'Alias Kabila, le Tshaku, Huit Mulongo n'a jamais eu besoin d'un pistolet rouillé pour exister.
Pendant que Lambert Mende Omalanga allait fouiller les poubelles de Mobutu Sese Seko, girouette politique corrompue, c'est Huit Mulongo à la plénière de la CNS, qui a défendu la débaptisation du stade Kamanyola en stade des Martyrs de la Pentecôte, l'avenue Bokassa en Lwambo Makiadi...
Où a-t-on vu, un ministre de l'information et porte-parole du gouvernement être un trafiquant de diamants des artisans ? C'est ça du Lambert Mende Omalanga, Fieffé Menteur et trafiquant des minerais.
Cette photo Huit Mulongo - Baba Kyungu Wa Kumwaza est bouleversante, par l'amour respectueux entre les deux personnages iconiques de cette province.
Le Katanga aujourd'hui manque-t-il une voix qui porte ?
Et pourtant, dans les années 90, lors de la conférence nationale souveraine (CNS), Huit Mulongo, président de la Commission Socioculturelle refusa que la délégation du Shaba, quitte la CNS selon les injonctions, menaces et oukases de son gouverneur de l'époque : Baba Gabriel Kyungu Wa Kumwaza, ami du Maréchal Mobutu Sese Seko.
Pour Huit Mulongo, quitter la CNS signifiait quitter le Zaïre. Or le Shaba, actuel Katanga fait partie de la République du Zaïre. La place de la délégation shabienne était au sein de la CNS et non en dehors de celle-ci. Le faire à l'époque serait acté la Balkanisation. Personne de sa délégation ne voulait assumer ce débâcle historique.
Les Katangais doivent être unis et loyaux. Ces valeurs sont à remettre au goût du jour parmis eux.
Freddy Mulongo Mukena Mulongo Naleza
Réveil FM International