COUPAGE, QUADO, THURIFÉRAIRE...DES DANGERS POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET MÉDIAS !
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COUPAGE, QUADO, THURIFÉRAIRE...DES DANGERS POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET MÉDIAS !
Fourbe, roublard, grand requin, criminel, fossoyeur..."Momo" Modeste Mutinga Mutuishayi a fait de la fameuse Haute Autorité des Médias (HAM), un ÉTOUFFOIR DES LIBERTÉS en muselant des journalistes, bâillonnant des médias et opposants de 2002 à 2007.
L'ancien gendarme de Mobutu Sese Seko à Kananga s'est retrouvé catapulter comme Rapporteur au Sénat, nommé par Alias Kabila. Et c'est le bonhomme qui a concocté la loi des anciens chefs d'État, une loi d'impunité à Alias Kabila.
Momo Modeste Mutinga Mutuishayi doit assumer sa traîtrise contre MAMA KONGO.
Cela ne nous étonne pas les dérives didactoriales du CSAC. C'est le résultat du grain planté par Momo Modeste Mutinga Mutuishayi, la transformation d'une institution d'appui à la démocratie en organe de répressions contre les journalistes, médias et opposants.
Journalisme se conjugue avec liberté. L'éthique de l'information se réfère, à une valeur non exclusive mais dominante, qui est celle de la vérité.
Cette valeur oriente de manière décisive les codes de a déontologies des journalistes. "Rechercher la vérité", Respecter la vérité". L'affirmation d'une relation entre le journalisme et la vérité n'est pas dépourvue d'un aspect provocant. Elle renvoie cependant à la visée de l'éthique fondamentale de l'information.
Le travail journalistique est essentiellement orienté à la vérité, comme fin ultime de toute information. C'est à partir de l'exigence vertigineuse de vérité que s'articulent les autres fins d'une information recherchée, élaborée et diffusée dans l'intérêt public: la liberté comme condition de toute information vraie.
Dans un pays comme le Kongo, où tout s'achète et se vend, les journalistes doivent se démarquer. Il est aberrant de voir des rédacteurs en chef qui se retrouvent conseillers dans des cabinets de ministères publics. Il est triste de voir ce métier noble pris d'assaut par des profito-situationnistes, Fakwa, Frappeurs.
Quant aux journalistes Quado, ceux qui font la grue auprès des ministres pour quémander le transport, n'est-ce pas la honte ?
Les journalistes congolais veulent-ils être des journalistes à part entière ou continuer comme souvent à être des griots, simples porte paroles de leurs commanditaires politiques ou privés ? Le journalisme a des règles d’indépendance qu’il convient de respecter pour faire ce métier. Il n’ y a pas de règles spécifiques au journalisme congolais. Peut être certains préfèrent-ils être des communicateurs mais ceci n’a rien à voir avec le journalisme.
Le coupage n’a pas d’odeur tant qu’il nourrit son homme. Ainsi, les journalistes ratissent-ils large, en se faisant payer par les autorités politico-administratives. Celles-ci octroient des primes aux journalistes accrédités dans leurs cabinets, à qui ils font jouer le rôle d’attachés de presse.
A chaque manifestation, les journalistes sont donc habitués à réclamer leur «collation» qu’ils appellent «Mulangi wa mala» (une bière, en langue Tshiluba) ou leur transport, «katuba» (taxi). Ils facturent par ailleurs la publication ou la diffusion d’un reportage. «Pour couvrir un événement, nous nous déplaçons. L’organisateur de la manifestation doit par conséquent obligatoirement nous donner de l’argent pour que nous ayons la facilité de retourner après à nos rédactions».
Le coupage entache très Le coupage entache très sérieusement la liberté rédactionnelle du journaliste. Ceux qui prétendent le contraire ne sont pas crédibles. Des le moment où s’établit une relation d’argent entre un journaliste et un commanditaire, le premier n’est plus libre de son expression. Il va se plier au désir de son interlocuteur et, comme nous le voyons régulièrement, le flatter.
Nous ne sommes donc plus dans le journalisme, nous sommes dans la flatterie qui est un genre journalistique qui a connu ses heures de gloire dans les pays communistes et le Djalelo sous le règne de Mobutu.
La seconde raison est que le coupage maintient le journaliste dans un état de clochardisation.
Au lieu de bénéficier d’un salaire mensuel payé par son employeur, il continue à vivre de frais de transports, de coupage ou de frais de diffusion qui tiennent plus de l’économie informelle que de l’économie organisée.
Le coupage est au journaliste ce que la cueillette est aux congolais c'est-à-dire le maintien d’un mécanisme de survie plutôt que l’octroi d’un véritable salaire.
Que dit-on des "Journalistes d’intervention rapide" ? Des "sans organe de presse", qui se présentent sur les lieux des manifestations comme correspondants de journaux de Kinshasa ou même de ou même de la diaspora en Europe et aux Etats-Unis.
Que dire des journalistes qui se comportent en mercenaires, en se mettant au service des candidats les plus offrants. En donnant la chance d’être élus aux vautours, assassins et aux vampires, et de rejeter des hommes honnêtes, simplement parce qu’ils n’ont pas le moyen d’organiser de coûteuses conférences de presse?
La liberté se donne et s'arrache.
Bernard Sexe, chef du service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France vint me voir et me fit cette déclaration: "Freddy Mulongo, vous êtes courageux. Si on vous traîne en prison , la France vous apportera des oranges".
Fieffé menteur Dominique Sakombi Inongo "Buka Lokuta" se croyait plus malin. Nommé ministre de l'information par M'zée Laurent-Désiré Kabila, le 12 septembre 2000, il convoque tous les responsables de l'audiovisuel kinois à l'Institut Congolais de l'Audiovisuel (ICA) dans l'enceinte de la RTNC. Avec ses oukases menaçantes, Dominique Sakombi Inongo menace de fermer toutes les chaînes de télévision et stations de radio qui ne sont pas en ordre.
Sachant que Réveil FM, 105.4 Mhz, la première radio citoyenne et alternative de kinshasa était en ordre et ne comprenant pas cette démarche sakombienne, je lui pose la question en l'appelant "Frère Jacob" son nom de conversion, en lui signifiant clairement sans ambages qu'il serait juge et partie en prenant une décision alambiquée pareille.
Blessé dans son amour propre, se sentant humilié alors que nous l'aidions à ne pas franchir le ligne rouge pour devenir un prédateur de la liberté de la presse, Dominique Sakombi Inongo ferme Réveil FM et l'ouvre 38 jours après.
Freddy Mulongo Mukena
Freddy Mulongo Mukena
Mukena Mulongo Naleza
Réveil FM International