BADINTER A MIS LA GUILLOTINE À TERRE, ÉTIENNE TSHISEKEDI A EXALTÉ LA GUILLOTINE CONTRE LES HOMMES D'ÉTAT !

  • Freddy Mulongo, Fondateur et Rédacteur en Chef de Réveil FM International

BADINTER A MIS LA GUILLOTINE À TERRE, ÉTIENNE TSHISEKEDI A EXALTÉ LA GUILLOTINE CONTRE LES HOMMES D'ÉTAT !

Nous sommes en face de deux juristes: Badinter et Étienne Tshisekedi. Chacun a agi en âme et conscience dans son pays.

Badinter est un repère pour beaucoup de générations. Le 18 septembre 1981, l'Assemblée nationale française votait la mort de la "veuve"-la guillotine, en argot. Le combat était pourtant resté inégal. Les sondages claironnaient qu'une large majorité des Français était favorable à la peine capitale. Les procureurs de la République réclamaient des têtes, les cours d'assises les leur offraient, la cour de cassation n'y trouvait pas trop à redire et l'Elysée laissait tomber le couperet, en faisant semblant de croire aux vertus
dissuasives de la décapitation.

Badinter a toujours dénoncé "l'assassinat légal, de sang-froid, d'un individu aussi monstrueux fût-il, et qui relève de la plus antique sauvagerie". C'est l'exécution dans les urnes, en mai 1981, du président sortant Giscard d'Estaing qui a permis de trancher le sort de la guillotine. Badinter, le ministre de la justice et garde des sceaux de François Mitterrand, ne s'est pas contenté de tuer la peine de mort. Il a aussi mis fin à des monstruosités juridiques.

Premier docteur en droits coutumiers, d'après ses partisans Talibans, Tribaux, Tribalistes, Tribalisés et Tribalo-fanatiques, Étienne Tshisekedi wa Mulumba n'a jamais rien fait pour revaloriser les chefs de terre, qui ont réduit leurs pouvoirs ancestraux, uniquement aux conflits parcellaires. Depuis les années 60 à Aujourd'hui, les chefs coutumiers sont devenus de faire-valoir du régime tyrannique en place. Alors qu'ils ont de nombreux pouvoirs dont celui de veiller sur chaque population. 

2 juin 1966, il y a presque 58 ans, quatre personnalités politiques étaient pendues à Kinshasa, devant plus de 30.000 Kinois- spectateurs, à l’actuel emplacement du stade des Martyrs, pour « tentative de coup d’État » contre le nouveau régime de Mobutu.

Le sort d’Evariste Kimba, ancien Premier ministre; d’Emmanuel Bamba, ministre des Finances et de la Fonction publique; d’Alexandre Mahamba, ancien ministre des Affaires foncières et de Jérôme Anany, ancien ministre de la Défense nationale, était scellé depuis la fameuse nuit de la Pentecôte, du 29 mai 1966. Cette nuit là, ils sont arrêtés dans une villa à Ma Campagne, piégés par six officiers ayant vendu la mèche d’un supposé plan pour faire partir Joseph Mobutu qui s’est emparé du pouvoir six mois auparavant après un coup d’État contre le président Joseph Kasa-Vubu.

« Cette nuit, un complot dirigé contre ma personne et le nouveau régime a été ourdi par quelques politiciens irresponsables… », annonce au matin du 30 mai à la radio nationale, dans un ton grave, le nouvel homme fort du Congo. Le temps de finir son message à la nation, il crée, par ordonnance-loi, un tribunal militaire d’exception qui va vite tabler sur l’affaire.

Le lendemain, dans une audience foraine expeditive devant plus de 20.000 personnes au camp Kokolo, les quatre « conjurés de la Pentecôte » seront condamnés à mort.

« Il fallait un exemple… L’autorité du chef est sacrée [chez nous les bantous », déclarera Mobutu Sese Seko devant la presse internationale. Celui qui a régné par la terreur sur l’ex-Zaïre durant 32 ans, aura obtenu l’effet escompté.

Quelques jours après leur exécution, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, alors ministre de l’Intérieur et des Affaires coutumières de Mobutu, va justifier devant un journaliste belge, la décision de la pendaison publique de ces 4 personnalités. Il emploiera le terme "éducation préventive" pour dissuader les prochains.

Joseph Désiré Mobutu venait de prendre le pouvoir depuis 6 mois. 4 politiciens sont arrêtés le 29 lai, puis condamnés le 31 mai à la peine de mort. En dépit de toutes les interventions venant de diverses et importantes personnalités de l’époque.

Étienne Tshisekedi wa Mulumba, trois ans plus tard fait du bis repetita. Le ministre de l'intérieur et Affaires coutumières de Mobutu Sese Seko refusa l'ordre de sortie pour des soins appropriés à l'étranger, à Joseph Kasa-Vubu, le premier Président de la République élu, mais très malade dans le Mayombe. 

Méchant, sans cœur, Étienne Tshisekedi wa Mulumba fit couper l'eau de la Regideso et l'électricité de la SNEL à sa résidence de BOMA. C'est avec des bougies que Joseph Kasa-Vubu est pleuré, décédé le 24 mars 1969 à BOMA. Lui, l'ancien président de la République, victime de coup d'état de Mobutu Sese Seko. Étienne Tshisekedi wa Mulumba fut un Dracula politique, qui a agi et contribué pour asseoir la dictature au Kongo-Zaïre.

Étienne Tshisekedi wa Mulumba n'a jamais assisté aux décès de 12 fondateurs de l'Udps. Ni aux militants qui sont décédés au nom de l'Udps. Le sang des autres était son moteur. 

Tous les grands opposants, Mobutu les a fait zigouiller y compris à l'étranger. Étienne Tshisekedi wa Mulumba n'a pas vécu des brimades comme les autres. Ses comptes bancaires ne sont jamais bloqués, il a toujours vécu à la résidence d'Air Zaïre à Limeté...

BOLALA PONGI YA BA BÉBÉ, le fameux juriste a négocié avec le régime d'Alias Kabila sa reddition de son élection présidentielle de novembre 2011. 

Lorsqu'il a quitté Kinshasa en jet privé pour les soins à Bruxelles, Étienne Tshisekedi wa Mulumba était âgé de 85 ans, affaibli depuis plusieurs années, il se déplaçait lentement, s’exprimait avec difficulté et souffrait de troubles cardiaques. Étienne Tshisekedi wa Mulumba  portait un pacemaker. Décédé à Bruxelles le 1er février 2016, il a fallu attendre deux ans, pour que le régime tyrannique de YO NANI OBOYA KAGAMÉ fasse du folklore pour faire rapatrier l'incinéré de la Belgique au Kongo. 

C'est pour la première fois que deux agents de pompe funèbre ont obtenu leur visa de notre ambassade de la Belgique pour accompagner le cercueil à Kinshasa.  L’avion transportant le fameux cercueil d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba,  avait atterri  dans la soirée, sur la piste de l’aéroport international de N'djili, le jeudi 30 mai 2019. 

50 ans après, jour pour jour, après avoir justifié la "guillotine" des pendus de la Pentecôte, le fameux cercueil Étienne Tshisekedi wa Mulumba Tshisekedi sera exposé au moment lieu, où les pendus étaient "guillotiné" pour asseoir la terreur d'un régime.

Freddy Mulongo Mukena 
Réveil FM International

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