JOSEPH-DÉSIRÉ MOBUTU SESE SEKO ONUBILÉ PAR JOSEPH KASA-VUBU ?

  • Freddy Mulongo, Fondateur et Rédacteur en Chef de Réveil FM International

JOSEPH-DÉSIRÉ MOBUTU SESE SEKO ONUBILÉ PAR JOSEPH KASA-VUBU ?

Lors de son second coup d'état contre le pays, le 24 novembre 1965, Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko se fit entourer par des militaires, ses compagnons de la révolution et déclara sur les ondes:  " Chers compatriotes, ici c'est le colonel Mobutu Joseph, chef d'état-major de l'armée nationale  Congolaise, qui vous parle de Léopoldville, l'armée nationale  Congolaise  a décidé  de neutraliser le chef de l'état jusqu'à la date du 31 décembre il ne s'agit pas d'un coup d'état militaire, mais plutot d'une simple révolution Pacifique. L'armée va aider le pays à résoudre ses différents problèmes qui deviennent de plus en plus aigus..." 

Pendant près de trente-deux ans, de 1965 à 1997, Joseph-Désiré Mobutu règne d’une main de fer sur l’ancien Congo belge, rebaptisé Zaïre (aujourd’hui RDC). Il impose une dictature féroce alliant crimes de sang, corruption et pillage éhonté des richesses nationales. 

L’homme à la toque de léopard joue pendant la guerre froide un rôle stratégique en promouvant son pays comme « rempart du communisme » en Afrique. 

Lâché par l’Occident après la chute du mur de Berlin, l’allié devenu gêneur est contraint de fuir son pays en catastrophe avant de mourir en exil.

Ses fameux compagnons de la révolution étaient  le général d'armée Mulumba Nyunyi Wa Kadima ,  Bobozo , général de corps d'armée Singa Boyenge , Massiala, Nzoigba , Itambo, Ingila , Bangala , Tukuzu , Busaki , Malila , Monyango ,Kulufa ,Lonoh  colonel Tshatshi , Wabali , Ilosono...

Bizarrement, Joseph Désiré Mobutu qui avait fait un coup d'état, contre le président Joseph Kasa-Vubu, garda son chauffeur, ses cuisiniers...plus tard, Me Nimy Mayidika Ngimbi sera son directeur de cabinet à la présidence de la République.

Son livre-document n'est pas seulement une fresque consacrée aux mythiques "'années Mobutu". C'est surtout l'histoire de l'étrange cohabitation d'un dictateur à la réputation sulfureuse et d'un juriste rigoureux et intègre. Fort d'une riche expérience des arcanes politiques et diplomatiques, l'auteur éclaire d'un jour nouveau des pans entiers de l'histoire politique de la RDC. 

José Patrick Nimy Mayidika Ngimbi Avocat à la Cour d'appel de Kinshasa (1965-1970) ; Président de l'Office National du Logement (1968-1970) ; Magistrat et Président à la Cour Suprême de Justice (1970-1976). Directeur du Bureau du Président de la République (1977-1986) ; Vice-Premier Ministre chargé des Droits et Libertés du Citoyen (1986-1990) et Conseiller Spécial du Chef de l'État (1990-1992).

C'est à ce dernier titre qu'il prononcera le ter juin 1992 un important discours, un véritable brûlot à la Conférence Nationale Souveraine : sa rupture avec l'ordre ancien et son option pour le changement.

Étrange personnage que ce jeune colonel Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko qui fait, le 13 septembre 1961, une entrée impromptue sur le devant de la scène politique congolaise. On le dit « faible et hésitant », « peureux, même » durant les événements de juillet : « Il a l’air d’un gamin battu et mal dans sa peau ».

A la conférence de presse improvisée à laquelle certains prétendent qu’il a fallu le traîner et où il déclare neutraliser le président et le Premier ministre, il apparaît assuré pour les uns, gris de peur pour les autres.

Nationaliste sincère ou opportuniste, soudoyé par des services secrets étrangers (CIA, Sûreté belge), « parachuté » par l’ONU (et en particulier par son protecteur, le général Kettani)…, étonnante variété de jugements sur ce nouvel acteur de la vie politique à Léopoldville ! 

En réalité, le colonel Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko fait lui aussi l’apprentissage du pouvoir, en suivant un itinéraire qui sera lent, prudent et sinueux, tout à l’inverse de celui de Lumumba, son « patron ».

Joseph-Désiré Mobutu n’est pas entré à la Force publique coloniale volontairement. Il a été enrôlé de force à la suite d’une escapade non autorisée de l’École des Frères de Coquilhatville en 1949. 

Envoyé à l’école centrale de la Force publique à Luluabourg, il obtient en 1952 un brevet de secrétaire comptable, ce qui le range dans la catégorie des « gradés d’élite », ces « évolués militaires » qui sont les plus proches collaborateurs des Blancs, dont ils connaissent les « travers » et les « secrets ».

Un vrai Pene Pene Na Mundele, Mobutu Sese Seko fut qualifié de 4è fortune mondiale dont la toque de Léopard équivalait à la dette extérieure du pays.  Ses châteaux et manoirs achetés à l'extérieur du pays ont été confisqués. À son décès, on découvre que c'était des racontars. Ce qui est sûr est que Mobutu Sese Seko aurait dû développer davantage le pays.

Félix Tshilombo Tshintuntu l'Affabulocrate MUANA MBOKA YA MOYIBI YA MAPONAMI travaille avec des individus que Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mutwale lui a légué, comme Mobutu Sese Seko avec Joseph Kasa-Vubu, qui au passage n'avait pas des châteaux ni manoirs achetés à l'étranger ni des comptes bancaires. 

Freddy Mulongo Mukena 
Réveil FM International

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Thème Magazine -  Hébergé par Overblog