Pour créer une véritable stabilité des institutions, il est indispensable que la transition soit confiée à un Homme de la société civile, maîtrisant les questions politiques et géopolitiques, doté d’une intelligence exceptionnelle et n’appartenant à aucune famille politique parmi celles qui se disputent actuellement le pouvoir. Celui-ci doit accepter de ne pas se porter candidat à la magistrature suprême lors de la prochaine élection présidentielle.

Mais pour que cette Transition réussisse, cet oiseau rare doit absolument être entouré non seulement de soldats et de policiers patriotes qui assureront sa sécurité et la stabilité des institutions mais aussi de conseillers politiques, économiques et militaires parmi les plus compétents des Congolais (chacun dans son domaine de prédilection) dont la réflexion de haut niveau et la mise en place des projets doivent être leur principale activité cérébrale. La notoriété ne suffit pas. Il faut, au-delà, la maîtrise des questions géopolitiques et géostratégiques. Un inconnu mais très compétent peut tout aussi bien jouer ce rôle.

Nous croyons avoir des ailes assez solides pour piloter cette Transition. Nous avons des idées claires et précises sur la gestion de cette période de Transition que nous partagerons volontiers avec des acteurs qui la piloteront.

Parmi les préalables, le président de la Transition devra composer son Gouvernement en s’appuyant sur la proportionnalité – que d’aucuns appellent « équilibre régional » – et sur la subsidiarité. Son rôle se limitera à défendre l’intérêt supérieur de la nation, envers et contre tout.